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borsippa [2016/06/20 21:43] – created gombert | borsippa [2016/06/20 21:46] (current) – gombert |
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Borsippa semble donc s'être ralliée très vite à Nabopolassar, qui est attesté dans les archives locales dès sa cinquième année de règne (621). La ville bénéficia de ses soins et de ceux de son fils Nabuchodonosor II*, qui y effectuèrent des travaux importants: réparation des murailles, de l'Ezida et de sa ziggurat, ainsi que d'autres temples. Borsippa entretient alors des liens étroits avec la capitale, Babylone. La fille du roi Neriglissar, Gigîtu, épousa d'ailleurs le //šatammu// de l'Ezida. Sous Nabonide*, Borsippa connaît d'autres travaux de restauration, mais fait partie, comme les autres villes sièges d'un grand sanctuaire traditionnel, de l'opposition au roi. Son histoire propre ne présente cependant rien d'exceptionnel, et, comme Babylone, elle fait ensuite partie de la satrapie créée par les souverains perses. Comme dans la capitale encore, les archives économiques s'interrompent pratiquement au début du règne de Xerxès. L'Ezida reste encore en activité, et des textes administratifs et littéraires y sont élaborés jusqu'à l'époque séleucide. La dernière intervention royale connue est celle d'Antiochos I<sup>er</sup> qui procéda à une restauration de l'Ezida. Le culte de Nabû pourrait cependant y avoir subsisté très longtemps, puisqu'une inscription grecque semble en attester encore la pratique au iv<sup>e</sup> siècle apr. J.-C. | Borsippa semble donc s'être ralliée très vite à Nabopolassar, qui est attesté dans les archives locales dès sa cinquième année de règne (621). La ville bénéficia de ses soins et de ceux de son fils Nabuchodonosor II*, qui y effectuèrent des travaux importants: réparation des murailles, de l'Ezida et de sa ziggurat, ainsi que d'autres temples. Borsippa entretient alors des liens étroits avec la capitale, Babylone. La fille du roi Neriglissar, Gigîtu, épousa d'ailleurs le //šatammu// de l'Ezida. Sous Nabonide*, Borsippa connaît d'autres travaux de restauration, mais fait partie, comme les autres villes sièges d'un grand sanctuaire traditionnel, de l'opposition au roi. Son histoire propre ne présente cependant rien d'exceptionnel, et, comme Babylone, elle fait ensuite partie de la satrapie créée par les souverains perses. Comme dans la capitale encore, les archives économiques s'interrompent pratiquement au début du règne de Xerxès. L'Ezida reste encore en activité, et des textes administratifs et littéraires y sont élaborés jusqu'à l'époque séleucide. La dernière intervention royale connue est celle d'Antiochos I<sup>er</sup> qui procéda à une restauration de l'Ezida. Le culte de Nabû pourrait cependant y avoir subsisté très longtemps, puisqu'une inscription grecque semble en attester encore la pratique au iv<sup>e</sup> siècle apr. J.-C. |
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//Bibliographie//: | //Bibliographie//: |
| * Frame G., «The First Families of Borsippa during the Early Neo-babylonian Period », //JCS// 36, 1984, p. 67-80. |
| * Joannès F., //Archives de Borsippa. La famille Ea-Ilûta-Bâni. Étude d'un lot d'archives familiales en Babylonie duviii<sup>e</sup> au v<sup>e</sup> siècle av.// //J.-C.//, Genève, 1989. |
| * Koldewey R., //Die Tempel von Babylon und Borsippa// (= //WVDOG// 15). |
| * Reade J., «Rassam's Excavations at Borsippa and Kutha 1879-1882 », //Iraq// 48, 1986, p. 105-116. |
| * Trenkwalder E., //Sumer// 41, 1985, p. 101; //Iraq// 47, 1985, p. 219; //Iraq// 49, 1987, p. 236. |
| * Unger E., //RlA// 1, p. 402-429. |
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· Frame G., «The First Families of Borsippa during the Early Neo-babylonian Period », //JCS// 36, 1984, p. 67-80. | |
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· Joannès F., //Archives de Borsippa. La famille Ea-Ilûta-Bâni. Étude d'un lot d'archives familiales en Babylonie duviii<sup>e</sup> au v<sup>e</sup> siècle av.// //J.-C.//, Genève, 1989. | From : Joannès F. et Sauvage M., "Borisppa", //Dictionnaire de la civilisation mésopotamienne//, p. 140-141. |
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· Koldewey R., //Die Tempel von Babylon und Borsippa// (= //WVDOG// 15). | |
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· Reade J., «Rassam's Excavations at Borsippa and Kutha 1879-1882 », //Iraq// 48, 1986, p. 105-116. | |
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· Trenkwalder E., //Sumer// 41, 1985, p. 101; //Iraq// 47, 1985, p. 219; //Iraq// 49, 1987, p. 236. | |
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· Unger E., //RlA// 1, p. 402-429. | |
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