A Uruk et en Susiane seulement furent découvertes des tablettes portant des empreintes de sceaux et des signes numériques comparables à ceux des tablettes numérales, mais également des signes idéographiques représentant des objets ou des produits, tels des textiles, des moutons ou des jarres de bière. (OBO) L’origine et la nature même de ces idéogrammes ont été très débattues. Environ 6000 textes et fragments sont connus dont près de 5000 viennent du seul quartier de l’Eanna à Uruk (Damerov et OBO). Plus de 1500 signes non numériques ont été identifiés par plus de 40 000 occurrences. Soulignant le caractère abstrait de plusieurs d’entre eux, Denise Schmandt Besserat a expliqué leur forme par celle du jeton qui les représentait auparavant. (est-ce utile ?).

Voir: Englund, Robert K., “Texts from the Late Uruk Period”. In J. Bauer, R. K. Englund and M. Krebernik, Mesopotamien. Späturuk-Zeit und Frühdynastische Zeit. OBO 160/1, Freibourg, Göttingen, 1998, p. 14-233.

P. Damerow, The Origins of Writing as a Problem of Historical Epistemology

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